Enseignement et perception de l’urologie à la fin du deuxième cycle des études médicales : état des lieux - Institut de veille sanitaire Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Progrès en Urologie Année : 2010

Enseignement et perception de l’urologie à la fin du deuxième cycle des études médicales : état des lieux

Pierre Bigot
  • Fonction : Auteur
B. Campillo
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Manuel Orsat
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Jean-Christophe Bernhard
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Romain Mathieu
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  • PersonId : 763555
  • IdRef : 139597468
Nicolas Koutlidis
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Souhil Lebdai
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E. Xylinas
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S. Beley
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Abdel Rahmene Azzouzi
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M. Rouprêt
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Résumé

Objectifs Déterminer la perception de l’urologie par les étudiants en fin de deuxième cycle des études médicales (DCEM) et connaître leurs supports d’enseignement. Matériel et méthodes Un auto-questionnaire a été diffusé par internet à 1600 étudiants de 16 facultés au cours de leur dernier semestre de DCEM. Résultats Au total, 590 réponses ont été reçues (36,8 %). Dans notre population, 70,2 % des étudiants étaient des femmes. Parmi eux, 24,1 % avaient fait un stage en urologie. L’urologie était considérée comme une discipline médicale, chirurgicale et médicochirurgicale, respectivement par 3,7 %, 37,8 % et 58 % d’entre eux. L’urologie était considérée comme une discipline très importante, importante, peu importante et pas importante par 5,1 %, 54,4 %, 37,5 % et 2,4 % d’entre eux. Les supports d’enseignement les plus utilisés pour préparer l’examen national classant (ENC) étaient les polycopiés d’internat (45,3 %), les conférences d’internat (43,7 %), le polycopié national du collège d’Urologie (38,6 %) et les cours dispensés à la faculté (32 %). Les items d’urologie les mieux assimilés étaient les pathologies lithiasiques (86,3 %), les troubles urinaires du bas appareil (76,3 %) et les cancers urologiques (56,7 %). À l’inverse, seulement 34,7 % et 28 % considéraient leurs connaissances suffisantes sur la dysfonction érectile et la transplantation rénale. Enfin, 7,5 % exprimaient le souhait de devenir urologue. La réalisation d’un stage en urologie était associée au sentiment d’avoir acquis les connaissances pour débuter l’internat (p < 0,001) et au souhait d’être urologue (p < 0,001). Conclusion Contre toute attente, l’urologie était considérée comme une discipline médicochirurgicale importante par la moitié des étudiants en fin de DCEM malgré le faible nombre d’items dédiés à l’urologie dans le programme de l’ENC. Un tiers d’entre eux utilisaient le polycopié national du collège d’Urologie pour préparer l’ENC et un quart avait réalisé un stage en urologie.
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Citer

Pierre Bigot, B. Campillo, Manuel Orsat, Jean-Christophe Bernhard, Romain Mathieu, et al.. Enseignement et perception de l’urologie à la fin du deuxième cycle des études médicales : état des lieux. Progrès en Urologie, 2010, 20 (5), pp.375-381. ⟨10.1016/j.purol.2009.12.004⟩. ⟨hal-03333611⟩
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